20 ans jour pour jour après la chute du Mur de Berlin, l’organisation étudiante « UNI » (Union Nationale Inter-Universitaire), marquée à droite, a choisi la date du 9 novembre 2009 pour se livrer à une étonnante cérémonie : la construction / démolition d’un mur, devant la permanence dijonnaise du Parti Communiste Français ! Finalement, « en raison des conditions météo », le responsable dijonnais de l’UNI Jean Baptiste Mandron a du se contenter d’envoyer un courrier à Isabelle De Almeida, secrétaire départementale du PCF, « afin de lui demander de débaptiser le Parti Communiste ». Si l’initiative peut prêter à sourire, elle pose néanmoins la question des sentiments et de l’opinion des communistes français face à la fin du bloc soviétique. Les communistes de Côte d’Or reviennent sur cette période, entre disparition des repères, déception, et toujours, combat pour un monde meilleur. Mais avaient-ils attendu la chute du Mur pour faire leur propre « inventaire » ?
Jean Baptiste Mandron (UNI) : « le PCF prenait ses ordres à Moscou »
Le responsable dijonnais de l’organisation étudiante rappelle que « l’UNI, depuis sa création, s’est toujours battu contre le bloc soviétique, et qu’il convenait de rappeler ça aux jeunes militants ». Il justifie cette initiative, en précisant que selon lui, « jusqu’à la chute du Mur, le PCF prenait ses ordres à Moscou », et pose la question : « dans le contexte actuel, pourquoi le Parti Communiste existe t-il encore ? A l’argument communiste de « l’émancipation des peuples », Jean Baptiste Mandron oppose une autre réalité : « du temps de la révolution cubaine, l’argument était déjà l’émancipation des peuples, or tous ces régimes sont devenus des dictatures. De même, sous pretexte de combat social, les blocages de facs privent les étudiants de leur liberté d’étudier ». Et il enfonce le clou : « aujourd’hui on comprend très bien le danger que représente l’extrême droite, mais pas celui de l’extrême gauche ». Selon Jean Baptiste Mandron, « il y a 3 semaines, dans un collège d’un département voisin, un prof a affiché dans la salle de classe une large photo de Staline, et a demandé à ses élèves de répéter le nom de l’ancien dirigeant soviétique. Personne ne conteste les horreurs du nazisme, alors pourquoi les crimes du communisme sont-ils discutés par certains ? Les communistes ont tendance à réécrire l’histoire ».
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