L’UNI Angers réagit à l’AG contre la reforme de l’université tenue au sein l’UFR de Lettres, Langues et Sc Humaines

Par UNI Archives

Le 4 octobre 2007 à 19h15

Image L’UNI Angers réagit à l’AG contre la reforme de l’université tenue au sein l’UFR de Lettres, Langues et Sc Humaines

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Aujourd’hui, 4 octobre, la tenue de l’Assemblée Générale organisée par un collectif national d’étudiants de gauche nommé : « CECAU » pour Collectif Etudiant contre l’Autonomie des Universités, ne pouvait se faire sans la présence de militants de l’UNI Angers (la droite universitaire) pour défendre les intérêts de la communauté universitaire angevine dans cette reforme.

Le meneur des débats étant un des leaders du syndicat d’extrême gauche : SUD Etudiant. Inutile de préciser la présence d’intervenants issue exclusivement des syndicats marxisants. Plus étonnant, les interventions de militants venus de Nantes, notamment des militants UNEF, n’ayant aucune honte à dire qu’ils étaient à l’origine de la création du collectif national contre la loi d’autonomie des universités. Doit-on y voir un double langage de l’UNEF ?

Etonnant aussi la mise à disposition d’un amphithéâtre par l’UFR afin que puisse avoir lieu cette assemblée. C’est-à-dire une autorisation de l’administration. Alors que ce même UFR traine de pied à l’idée d’autoriser la tenue d’un événement au service du rapprochement étudiant-entrepreneur organisé cette fois ci par l’UNI Angers. Et comme pour remercier de cet accueil chaleureux de la part de l’université, les syndicalistes ont tout de même organisé le vote d’un blocage de l’amphi ou devait avoir lieu un cours. Blocage tout de même repoussé grâce aux voix des militants et sympathisants de l’UNI.

Les intervenants se sont aussi démarqués tant par la diversité de leurs propos que par leurs origines. Tous n’étant pas étudiants angevins, D’autre part, on peut s’inquiéter de la teneur de certains propos appelant à « bruler la France » s’il les revendications n’étaient pas écoutées ou encore la dévalorisation acharnée des étudiants à l’égard des étudiants en IUT ou BTS, filières réputées plus professionnalisée et où l’insertion professionnel est excellente, notamment en comparaison à certaines filières universitaires.

La venue de vieux briscard de l’agitation universitaire, des représentants syndicaux de l’UNSA, du Snes Sup et de la FSU, ce dernier ayant participé aux concertations de juin dernier avec la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ce qui prouve bien la l’unité de la gauche dans cette action. Tenant tour à tour des propos démagogiques et appelant à la solidarité estudiantine lors des manifestations professionnelles et étudiantes prévues au cours du mois d’octobre.

L’UNI Angers s’inquiète du parti pris de l’UFR de Lettres, favorisant nettement les activités de ces groupes d’ultragauches du monde universitaire. Déplorant la tenue de propos souvent mensongers ou erronés appelants même à la haine vis-à-vis de la République. L’UNI Angers rappel aux étudiants son attachement à la reforme, qu’elle a toujours eu souci d’expliciter par la création de son site : www.autonomiedesuniversites.com visant à informer les étudiants sur la teneur de la reforme de l’autonomie des universités, c’est d’ailleurs cette reforme qui était au cœur de la réunion de rentrée de l’UNI Angers d’hier soir.

L’UNI Angers et le collectif « Stop la Grève » se tiennent près face à toute poussée gréviste étudiante, défavorisant toujours les étudiants les moins aisés face à l’égalité des chances, seul vecteur d’ascension sociale.

Angers, le 4 octobre 2007

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