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Le vandalisme du local de l’UNI à la Faculté de Droit de l’Université d’Angers a été constaté ce matin par des militants de l’UNI Anjou. C’est la seconde fois en trois ans qu’une telle chose se produit. Comme en janvier 2007 : le local refermé à clef après le méfait. L’UNI va porter plainte.

L’UNI Anjou s’inquiète une fois de plus du non respect de la liberté d’expression qui règne dans l’enceinte de l’Université d’Angers. « Alors qu’on fait la part belle aux groupuscules qui bloquent la Faculté des Lettres chaque année, l’Université ne semble pas en mesure d’assurer la sécurité des organisations représentative nationalement et représentée au sein du Conseil d’Administration » s’insurge Benoît CRESPIN, responsable de l’UNI Anjou et administrateur de l’Université d’Angers.

L’UNI Anjou rappelle que ce n’est pas le seul fait de violence à l’égard de l’UNI et que, déjà, l’an dernier, un militant de l’UNI s’était fait agressé devant l’IUT. Le militant revendiqué de l’UNEF a été condamné par la justice.

L’UNI Anjou craint que ce genre d’incidents se reproduise avec l’approche des élections universitaires. Cela démontre la pertinence de la campagne en cours de l’UNI, contre les blocages et les violences à répétition dans les Universités françaises.

L’UNI Anjou attend un message fort de la part du Président de l’Université d’Angers. En effet, l’absence d’effraction dévoile au mieux un manque d’attention dans la délivrance des clefs des locaux, ou au pire une complicité évidente de l’Université d’Angers.

L’UNI Anjou souhaite que soit entendue sa demande de changement de local, dans la partie réservée aux associations et non dans une partie isolée et peu protégée. « L’Université d’Angers doit cesser de léser l’UNI » conclut Benoît CRESPIN.