L’UNI Reims présent dans l’Union

Par UNI Archives

Le 13 mars 2009 à 16h27

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L’UNI Reims condamne fermement le blocage de la FAC qui à été prolongé par une minoritée de 200 bloqeurs lors de l’AG de jeudi qui en réunissait plus de 1000…la preuve est que la majoritée des étudiants veulent reprendre les cours et sont lassés de ces blocages à répétition sans véritable fond…l’UNI Reims appelle à une action plus importante des dirigeants et à une prise de responsabilité pour faire tout d’abord débloquer la FAC puis arréter les bloqueurs et enfin les sanctionner!!!


Reims Université / Grève, blocage : la protestation plus vivace que jamais !

Hier matin, sur le campus Croix-Rouge. L’amphi prévu pour l’AG s’est révélé trop petit. Un campus bloqué jusqu’à lundi, un autre en grève jusqu’à mardi : ainsi en ont décidé deux AG tenues hier à Reims par les opposants aux réformes universitaires.

«LE gouvernement tablait sur le pourrissement. Il s’est trompé. Le mouvement a réussi à franchir le cap des vacances, ça ne s’était jamais vu ! » Agréable surprise, donc, pour Isabelle Krzywkowski. Maître de conférence en littérature à Reims et engagée au sein du Snesup-FSU (syndicat national de l’enseignement supérieur-fédération syndicale unitaire), elle s’exprimait hier devant un auditoire plus que respectable : sûrement pas loin d’un millier d’étudiants et d’enseignants. Cela se passait sur le campus Croix-Rouge de lettres et droit rémois, lors d’une nouvelle assemblée générale. Toujours dans le cadre du mouvement national de protestation contre les réformes de l’université. Mouvement qui dure depuis maintenant cinq bonnes semaines au moins, et qui, sur ce qu’on a vu hier, se porte encore comme un charme. Selon ses animateurs, non seulement le soufflé n’est pas retombé, mais la mobilisation n’avait même jamais été aussi forte : le défilé de la veille dans les rues semble avoir eu un effet dopant. Du coup, l’amphi initialement prévu pour cette AG s’était révélé trop petit ! Il a donc fallu trouver plus grand, en l’occurrence le gymnase. Certains comme Michaël ou Matthieu, étudiants en droit, étaient surtout venus pour se faire une idée. Ludwig, Clément ou Julie, de la filière philo, eux, semblaient déjà avoir la leur… Tous, en tout cas, semblaient savoir pourquoi ils se retrouvaient là : principalement par solidarité avec les enseignants-chercheurs dont le statut est appelé à changer, et aussi pour s’opposer à la « masterisation » des études qui, selon eux, risque de compliquer l’accès à l’enseignement. Après un bref rappel de l’historique de la protestation, et un débat animé mais qui a su éviter de dégénérer en chahut, il convenait de se prononcer sur la suite à donner à l’action. Selon Mme Krzwykowski, on a voté « à la romaine » (le public se sépare en deux groupes selon leur réponse) : une écrasante majorité (de l’ordre de 95 %) apporte son soutien à la grève ; et une majorité un peu plus faible mais encore suffisamment nette (65 %), décide le blocage du campus jusqu’à lundi, date à laquelle une nouvelle AG aura lieu. Pratiquement dans le même temps, le campus des scientifiques, le Moulin de la Housse, vivait un scénario comparable, à une échelle plus modeste toutefois (300 participants à l’AG selon un syndicaliste étudiant). Mais le résultat (obtenu à mains levées) allait dans le même sens : grève reconduite jusqu’à mardi, et demande d’une fermeture administrative pour la journée d’action nationale interprofessionnelle du 19 mars. Ceux qui comptaient bosser tranquillement dans les amphis vont devoir patienter. C’est en pensant à eux que l’Uni rappelle qu’elle fait circuler une pétition contre le blocage.

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