L’UNI se mobilise en faveur des réfugiés ukrainiens

Par Rémy Perrad

Le 20 mars 2022 à 16h54

UNI

Je partage l'article

Un peu plus de trois semaines après le début de l’offensive russe sur l’Ukraine, l’ONU estimait qu’ils étaient déjà près de 3,4 millions d’Ukrainiens à avoir fui leur pays, principalement des femmes et des enfants. Un drame d’une telle ampleur ne pouvait laisser les militants de l’UNI indifférents et de nombreuses sections se sont mobilisées pour venir en aide à ces victimes de la guerre, notamment au travers de collectes de denrées de première nécessité ou de partenariats avec des collectivités. Pionnière en la matière, la section d’Aix-Marseille, sous la double impulsion de Côme (Responsable de la section) et de Rémy (Délégué National de l’UNI), a apporté son soutien aux mairies d’Aix-en-Provence et de Châteauneuf-le-Rouge dans la collecte de denrées qu’elles organisaient en faveur des réfugiés. 

Ne se satisfaisant pas du seul succès de l’opération, Côme, Rémy, Andréa (Responsable de la section de Nice), ainsi qu’Alexis (militant de la section d’Aix-en-Provence), en compagnie de deux Aixois appartenant à la municipalité, sont partis dans la nuit du 17 au 18 mars au volant de deux véhicules en direction de la Pologne. À bord de ces véhicules (un van et un camion) se trouvaient plus de 25 tonnes de denrées alimentaires, médicaments, vêtements et couvertures. La cargaison a été délivrée au camp de réfugiés de Medyka, commune rurale de Pologne située à quelques kilomètres de la frontière occidentale de l’Ukraine.

Sur place, pendant trois jours, les militants de l’UNI, après avoir déchargé et réparti leur cargaison entre les différents centres de « dispatching », ont prêté main-forte aux associations accueillant les réfugiés sur place. Ils ont pu se rendre compte de la détresse des Ukrainiens qui arrivent au camp en flots continus après parfois 15 heures d’attente pour passer la frontière, tant la queue est longue. « Ce dont ils avaient le plus besoin à ce moment-là c’était de poussettes et de fauteuils roulants ». Les hommes restant en Ukraine pour se battre ou participer à l’effort de guerre, ce sont surtout des femmes et de jeunes enfants ou des vieillards qui arrivaient à pied à Medyka. Des images « violentes » pour nos volontaires, mais aussi l’occasion de discuter avec les réfugiés, de leur apporter soutien et réconfort et de mieux apprécier leurs véritables besoins (notamment médicaments, matériel médical et nourriture).

Nos quatre militants sont rentrés de Pologne le 20 mars après un périple de près de 5000 kilomètres, bien décidés à ne pas en rester là. Ils ont démontré de façon concrète, si besoin était, qu’à l’UNI la solidarité n’est pas un vain mot.