L’UNI Toulouse demande des sanctions contre les auteurs des actes de violences qui se sont déroulés au Mirail

Par UNI Archives

Le 11 mars 2009 à 15h31

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Depuis jeudi 6 Mars, l’université du Mirail est bloquée par une minorité d’étudiants anti-réformistes.
Le ban et l’arrière-ban de la gauche et de l’extrême-gauche étudiante se sont une nouvelle fois réunis ce week-end à Toulouse. Cette coordination appelle désormais à « radicaliser le mouvement jusqu’à l’abrogation de la loi LRU » – loi qui rappelons-le a été adoptée en août 2007. Les bloqueurs/ casseurs les ont pris au mot.

Ainsi, depuis ce weekend, l’Université Toulouse II le Mirail subie les conséquences d’un blocage anti-démocratique (annulation d’un concours réunissant plus de 1400 étudiants organisé par l’IFRASS, dégradation des bâtiments, etc.).
Alors que certains osaient prétendre lors d’une AG à l’Arsenal que leur blocage se déroulait sans dégradations et sans incidents, force est de constater que le samedi 7 mars, des violences ont été commises par les étudiants envers des étudiants souhaitant aller en cours. Une personne a été blessée mais les bloqueurs ne s’arrêtent pas là.
En effet, selon Daniel Filâtre, Président de l’Université Toulouse II : « De graves incidents se sont déroulés dans le bâtiment de l’administration centrale ce lundi 9 mars après-midi. » Des étudiants ont envahi par la force les locaux de la présidence après avoir défoncé les portes et les cloisons à l’aide d’un banc. Les dégradations de l’année dernière avaient déjà coutés plus de 90 000 euros. Quelle sera la facture en 2009 ?
Il est inacceptable que l’Université de Toulouse II le Mirail soit désormais fermée administrativement. Une telle initiative prend encore les étudiants en otage car ils ne peuvent pas avoir cours et perdent l’occasion d’acquérir des connaissances qu’ils ne rattraperont probablement jamais.

spip.jpgDans ce contexte, la section UNI Toulouse II demande à M. Daniel Filâtre de prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir le bon fonctionnement de leur établissement y compris le recours aux forces de l’ordre.
Par ailleurs, l’UNI Toulouse exige que des sanctions soient prises contre ceux qui bloquent et dégradent nos universités, mais pour cela des plaintes doivent être déposées.
L’UNI Toulouse condamne en effet ces actes de violences et de dégradations inadmissibles qui participent à la casse du service public.
Le sentiment d’impunité qui anime les responsables des blocages et des multiples dégradations se nourrit de la passivité des présidents d’université qui, pour ne pas choquer les « syndicats », se refusent à porter plainte contre ceux qui vandalisent leur établissement. Rappelons que le mouvement contre le CPE avait donné lieu à plusieurs millions d’euros de dégâts.

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