Manifeste pour la langue française

Par UNI Archives

Le 18 novembre 2004 à 19h26

UNI

Je partage l'article

« Manifeste

Les soussignés :

– constatant que, par suite du récent élargissement de l’Union européenne, le nombre des langues nationales s’y élève à vingt, et que les adhésions prévues ou probables vont porter ce chiffre à vingt-trois ou vingt-cinq ;
– reconnaissant que chaque Etat membre, par respect de sa dignité et pour préserver la diversité culturelle de l’Union, a droit à ce que sa langue soit tenue pour langue officielle ;
– prévoyant que, pour rendre possible fonctionnement normal des institutions, le nombre des langues de travail devra forcément être limité, en usage sinon en droit, et de manière variable selon les organismes directeurs, délibérants ou administratifs de l’Union ;
– considérant qu’il est indispensable, pour 1’homogénéité du droit européen, l’application des accords et le règlement des litiges, que l’Union choisisse une langue de référence ;
– estimant que la langue française, comme jadis le latin, est celle qui offre, grâçe à son vocabulaire, sa syntaxe et sa grammaire, le plus de garanties de clarté et de précision, et qui réduit au minimum les risques de divergences d’interprétation ;
– rappelant que, par coutume constante depuis l’origine, c’est en français que la Cour de Justice de Luxembourg instruit les cas qui lui sont présentés et qu’elle rend ses arrêts ;

demandent au Conseil européen de convenir que, pour tous les textes ayant valeur juridique ou normative engageant les membres de l’Union, la rédaction déposée en français soit celle qui fait référence.

Maurice Druon, de l’Académie française, ancien ministre, ancien député européen,

Otto de Habsbourg, ancien député européen Président de l’Union paneuropéenne,

Mario Soarès, ancien Président de la République du Portugal, ancien député européen,

Bronislaw Geremek, ancien ministre des Affaires étrangères de Pologne,

Siméon de Saxe Cobourg, Premier ministre de Bulgarie,

Dora Bakoyianni, maire d’Athènes,

Adrian Nastase, Premier ministre de Roumanie,

Suzanna Agnelli, ancien ministre des Affaires étrangères d’Italie,

Federico Mayor, ancien ministre de l’Education d’Espagne et député européen, ancien directeur général de l’UNESCO,

Ismail KADARE, écrivain albanais,

Kiro Gligorov, premier Président de la République de Macédoine,

Antoinette Spaak, ministte d’Etat de Belgique, ancien député européen,

Et, au titre de Secrétaire général de l’Organisation Internationale francophone Abdou Diouf, ancien Président du Sénégal »

Le site de défense de la langue française
Le site de défense de la langue française

Source : DLF

Apportez votre soutien à ce projet en y accolant votre nom via le formulaire ci-dessous.

L’UNI ne fait que reprendre ce texte pour lui donner plus d’écho. Cet appel à signatures est une initiative non concertée avec les auteurs du manifeste. L’UNI transmettra à Défense de la langue française, association rattachée à l’Académie Française, cette liste de signatures. Nous appellons tout un chacun à se faire le relais de ce mouvement.

Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art. 34 de la loi “Informatique et Libertés” du 6 janvier 1978). Pour exercer ce droit, écrivez-nous via http://www.uni.asso.fr/contact/formulaire.php.

Votre adresse électronique ne sera pas transmise à des tiers. Elle permet seulement de valider votre signature.

“J’apporte mon soutien au manifeste pour le français langue juridique de l’Europe” :

Les articles que vous risquez d'apprecier...

Article lié -

L’UNI devant Sciences Po pour dénoncer la venue de Jean-Luc Mélenchon

Article lié -

Européennes : les sections organisent des conférences avec les différents partis

Article lié -

État actuel de l’Université : censurer l’UNI plutôt que de confronter ses idées