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Le Dictionnaire nous rappelle que le mérite est une vertu, une valeur qui appelle l’estime, la louange ou la récompense, ou bien encore qu’elle est un avantage propre à une chose.

Depuis 1968 et ses dérives égalitaristes, l’U.N.I. n’a jamais cessé de défendre cette qualité humaine, capable de se manifester de si nombreuses façons. Par le travail et la connaissance, l’intelligence et le talent, les hommes (au sens générique) expriment et développent cette vertu et obtiennent cette estime, ces louanges et ces récompenses de si diverses natures auxquels ils ont droit.

Au contraire de l’intelligentsia éducative et de la gauche bien-pensante et hypocrite, nous demeurons les partisans indefectibles de cette vertu et de cette valeur, parce que l’un des moyens privilégiés de son expression est le travail, ce travail par lequel nous considérons que tout un chacun peut s’épanouir, se réaliser, se transcender, et concrétiser les rêves ou les ambitions nourris dans nos jeunes années.

Le mérite, c’est pour nous le résultat d’une vie, d’un labeur, d’une envie réalisée, d’une ambition dépassée, d’une volonté accomplie. Et c’est pour cela que le respect que de tels résultats doivent légitimement susciter, ne saurait être remis en cause ou contesté par quiconque, au motif que cela pourrait “dévaloriser” ceux qui, sans mérite, n’ont fait aucun effort “pour s’épanouir, se réaliser, se transcender et concrétiser leurs rêves…”

L’exemple de la réussite, du mérite abouti, doit redevenir selon nous, l’un des moyens privilégiés du développement et du retour de notre pays au premier plan, sur le plan culturel, scientifique, économique ou social… C’est par l’exemple de ce mérite triomphant que l’on donnera l’envie à nouveau, à la jeunesse, laissée dans une expectative stérile, de se dépasser, pour rejoindre le cercle appelé à s’agrandir à nouveau des méritants.