Mobilité européenne, un défi pour les étudiants

Par UNI Archives

Le 9 novembre 2004 à 9h50

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Le neuf novembre 1989, un peuple entier, animé du seul désir de liberté se abattait le mur de la honte et ce faisant portait le coup fatal à la dictature soviétique qui oppressait l’Europe de l’Est. Cette réunification, non seulement de l’Allemagne mais de l’Europe entière fut le point de départ d’une nouvelle ère : celle de la Liberté. Dans ce contexte nous, Dominic FALTER Président du RCDS (mouvement étudiant de centre droit allemand) LMU-München (Université de Munich) et Amaury DUQUESNE, Vice président UNI du CEVU de l’Université Paris 2 Panthéon-Assas, constatant l’attachement commun de nos mouvements respectifs à la Responsabilité plutôt que l’assistanat, l’Homme plutôt que la masse et à la Liberté plutôt que l’égalitarisme, et constatant également que, par le passé, nous fûmes souvent les seuls à défendre ces idéaux et que maintenant nous sommes parmi les principaux promoteurs de la réforme LMD, faisons cette déclaration commune.


« Zweifellos kann der Mauerfall als der entscheidende Höhepunkt in der Entwicklung der europäischen Einigung betrachtet werden. Für eine weitere europäische Integration bedarf es allerdings einer stärkeren aktiven Beteiligung durch Studenten. Denn die europäische Jugend ist nicht nur Zukunft, sondern vielmehr Gegenwart Europas. Der Vertrag von Bologna, unterzeichnet von den 25 Staaten der erweiterten EU sowie 15 weiteren Ländern, ist die einzige adäquate Antwort auf die Frage nach einem gemeinsamen europäischen „Studentenraum“, der die Mobilität erhöht und den Austausch erleichtert, gleichzeitig aber landestypische und universitäre Eigenständigkeiten erhält.Für unsere beiden Universitäten (LMU und Paris 2, durch ein Austauschprogramm verbunden) sind internationale Kontakte wichtig. Am wichtigsten sind dabei als europäischer Kern die Deutsch-französischen Beziehungen, zurückgehend auf die Zusammenarbeit von Konrad Adenauer und Général de GAULLE, die ideologischen Gründerväter unserer konservativ-liberaler Organisationen.
Die Bachelor-Master-Reform muss weitervollzogen werden. Auch wenn es noch Schwierigkeiten mit der praktischen Umsetzung gibt, so sollte es doch lediglich eine Frage der Zeit sein, da die Angleichung europäischer Studiengänge unseres Erachtens der Motor für die studentische Mobilität ist. Denn ein weitverbreiteter Auslandsaufenthalt von mindestens einem Semester sollte kein Wunschdenken bleiben.

juppe.gifAlain Juppé reçu par Dominic Falter (à gauche) président RCDS LMU et Amaury Duquesne (vice présidente du CEVU de Paris II, en séjour d’étude à Munich) le lundi 8 décembre, à l’occasion d’une conférence sur les relations franco allemandes à l’université de Munich (LMU).

« Nous sommes conscients que la chute du Mur a été l’élément déterminant de l’évolution actuelle de l’Union Européenne. Cependant nous pensons que celle ci ne peut se faire véritablement sans une participation étudiante active. Loin des lieux communs, nous affirmons que la jeunesse n’est pas le futur de l’Europe mais bel et bien son présent. A cet effet nous considérons que la réforme issue du processus de Bologne (LMD) actuellement en cours d’application dans plus de 40 pays européens constitue la réponse la plus adaptée au défi de ces prochaines années : la construction d’un véritable espace universitaire européen où les étudiants seraient pleinement associés et ce dans le respect des souverainetés. Nous constatons que nos université respectives (LMU et Paris 2) ont toujours eu au cœur de leur priorité les échanges internationaux et plus particulièrement dans le cadre des relations Franco-allemande . Ces dernières inspirées en leur temps par des personnalités dont nous conservons la mémoire ; Konrad ADENAUER et le Général De GAULLE. Cependant aujourd’hui il s’agit pour nous d’aller plus loin encore. Dans nos deux universités l’application de la réforme LMD n’est plus qu’une question de mois voire de semaines. Nous souhaitons que ceci soit le moteur d’un accroissement significatif de la mobilité étudiante afin que le souhait maintes fois évoqué qui voudrait que les étudiants passent au moins un semestre de leur scolarité à l’étranger ne soit plus un vœu pieux. »

Parce que notre avenir tant universitaire que professionnel passe par la mobilité, nous appelons de nos vœux une réussite pleine et entière de l’actuelle réforme.

Pour le RCDS-LMU : Dominic FALTER
Pour l’UNI Paris II : Amaury DUQUESNE

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