Depuis plus de 10 jours, des dizaines d’établissements d’enseignement supérieur sont bloqués et occupés illégalement par des militants d’extrême-gauche et pro-palestiniens. Ces blocages, en plus de nuire à la valeur du diplôme des établissements, sont l’occasion pour ces militants de tenir des slogans pro-Hamas et antisémites. La tenue de tels discours crée un climat de peur pour les étudiants juifs, sionistes et/ou de droite. L’USL, organisation lycéenne d’extrême-gauche, appelle néanmoins depuis vendredi à étendre ces blocages aux lycées.

Soutenus par La France Insoumise, dont Rima Hassan qui a annoncé qu’elle participerait à l’un d’entre eux, ces blocages ne sont pas voulus par l’immense majorité des lycéens. A l’approche du baccalauréat, les lycéens veulent simplement pouvoir apprendre et réviser dans un climat serein et apaisé. En voulant bloquer ces établissements, et ainsi priver certains élèves en situation de précarité de travailler dans le seul espace adapté qu’ils ont à disposition, l’extrême-gauche se montre encore une fois déconnectée des vraies problématiques lycéennes.

Afin que le chaos ne s’étende pas aux lycées, l’UNI appelle Nicole Belloubet et Gérald Darmanin à la tolérance zéro : chaque personne participant à ces blocages doit être inquiétée par son établissement et par la loi. Nous demandons ainsi des poursuites disciplinaires et judiciaires systématiques pour les lycéens hors-la-loi qui bloquent. L’UNI appelle également le gouvernement à demander aux chefs d’établissement l’intervention rapide et systématique des forces de l’ordre dès qu’il y a une tentative de blocage. Alors que dans nos universités la situation est critique, nous ne pouvons pas laisser nos lycées devenir le théâtre du militantisme pro-Hamas et des blocages à répétition.

La Sorbonne prend le relais de Sciences Po Paris

Depuis 12h30, la Sorbonne est illégalement occupée et bloquée par des militants pro-Palestiniens. Ils y ont installé des tentes et refusent de partir tant que leurs demandes ne seront pas acceptées par la direction de l’université et les rectorat.

Cette occupation n’est pas spontanée, elle se fait à l’appel des différentes organisations d’extrême-gauche : l’Union étudiante, le Poing Levé et évidemment La France insoumise. Ces organisations et leurs militants se croient tout permis depuis que Sciences Po a levé toutes les sanctions à l’égard des militants pro-palestiniens. Il est important de rappeler que cette décision a été saluée par Sylvie Retailleau.

Par ailleurs, cette mobilisation n’est pas circonscrite aux universités parisiennes : De nombreuses assemblées générales appelant au soulèvement sont en ce moment organisées dans plusieurs universités. A l’une d’entre elles, à l’Université Grenoble Alpes, un de nos militants a reçu un coup de poing au visage pour avoir voulu y assister.

L’UNI ne restera pas spectatrice de l’embrasement des universités françaises. Nos militants se mobiliseront systématiquement pour faire cesser les occupations. Nous interpelons par ailleurs, une fois de plus, Sylvie Retailleau et Gabriel Attal sur le danger de rester silencieux face à une telle situation. Nous demandons à ce que la consigne de sanctionner tout blocage et toute occupation soit donnée aux présidents d’universités. Nous demandons également à ce qu’il y ait un rappel à l’ordre de l’ensemble des organisations étudiantes appelant au soulèvement dans nos universités. L’université française ne doit pas devenir une ZAD et un lieu du militantisme pro-Hamas.

L’UNI devant Sciences Po pour dénoncer la venue de Jean-Luc Mélenchon

Ce mardi 23 avril, Jean-Luc Mélenchon a tenu une conférence à Sciences Po Paris. Cette fois, contrairement à la conférence de l’Université de Lille, l’UNI ne demandait pas l’annulation de l’évènement car celui-ci n’était pas associé à des associations pro-palestiniennes aux relents islamistes et antisémites.

Néanmoins, L’UNI était présente afin de dénoncer les ambigüités de La France Insoumise avec le militantisme pro-Hamas et antisémite. Notre action avait une symbolique importante car depuis plusieurs mois, Sciences Po est aux mains des militants pro-Hamas qui organisent presque chaque jour des manifestations « en soutien à la résistance palestienne » ou « en soutien à Gaza ». La direction est totalement dépassée et les étudiants juifs ou qui ne sont pas antisionistes sont contraints de se taire. Ces manifestations ne sont pas organisées par n’importe qui : elles sont soutenues par les associations d’extrême-gauche proches de La France Insoumise.

Nous étions également présents afin de dénoncer le deux poids deux mesures qui existe dans l’enseignement supérieur : dans quel pays démocratique serait-ce possible de voir un parti unique faire le tour des universités et ainsi utiliser une personne morale, et donc des moyens publics, pour faire une campagne électorale ?

Afin de dénoncer la venue de Jean-Luc Mélenchon, nos militants ont donc affiché deux banderoles à l’entrée de Sciences Po « La France islamiste » et « LFI clientéliste ». Ils ont également porté une pancarte « Hamas = terroriste » et présenter nos affiches critiquant l’islamogauchisme et le wokisme de La France Insoumise. Malgré des tentatives de violence de la part des militants d’extrême-gauche, nous sommes parvenus à rester sur place et à faire entendre la voix des étudiants refusant la pensée unique de l’extrême-gauche et des pro-Hamas.

Européennes : les sections organisent des conférences avec les différents partis

Dans le cadre des européennes, les sections organisent partout en France des conférences avec les différents partis candidats aux européennes. 

  • À l’Université de Nice, la section UNI Nice a organisé le 27 mars un débat avec les responsables jeunes des partis de gauche et de droite.
  • À l’Université Panthéon Assas, deux conférences ont été organisées par la section UNI Assas. Le général Christophe Gomart, candidat sur la liste Les Républicains, intervenait le 08 avril sur les enjeux de la stratégie militaire en Europe.
  • Trois jours plus tard, Fabrice Leggeri, ancien directeur de Frontex et candidat sur la liste du Rassemblement National, intervenait sur la position de la France dans l’Union Européenne.

État actuel de l’Université : censurer l’UNI plutôt que de confronter ses idées

Depuis plusieurs mois, l’islamo-gauchisme a décidé de mettre les bouchées doubles pour instaurer le retour de la dictature stalinienne. Grâce à la soumission des présidents d’Université et à l’aveuglement volontaire du ministre de l’enseignement supérieur, les organisations de gauche accélèrent leur projet d’islamo-gauchisme et de wokisme au sein de nos établissements. Tout ceci a pour conséquence la censure, souvent par la violence, des contradicteurs et l’instauration d’une pensée unique.

Les exemples tombent à la pelle.

Face à cela, l’UNI continue d’œuvrer sur tous les fronts pour mettre fin à cette idéologie destructrice. Une tribune de l’UNI a été lancée le 29 mars dans le Figaro pour dénoncer la censure gauchiste et l’absence de liberté d’expression à l’université.

Depuis mi-mars, nous rencontrons également les députés pour leur exposer la situation et trouver des solutions afin de mettre fin aux diktats de la gauche.

En outre, le 2 avril, l’UNI a adressé au ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche un courrier pour que Madame Retailleau agisse face à la dictature imposée par l’extrême-gauche.

Enfin, nos militants poursuivent leurs actions quotidiennes en tractant, en collant, et en organisant des conférences et des formations auprès des étudiants.

Nouvelle campagne d’affichage de l’UNI dénonçant la promotion du wokisme et de l’islamo-gauchisme faite par La France Insoumise dans l’enseignement supérieur

Défense du port du voile intégral à Lille et Nanterre, dispense à un examen pour fêter l’Aïd à Nice, financement de drag shows avec des fonds publics à Angers et Grenoble, progression d’un antisémitisme pro-Hamas dans des organisations étudiantes… Le wokisme et l’islamo-gauchisme se portent bien à l’université.

En témoigne le tour des universités fait par Louis Boyard, député de La France Insoumise. Comme l’année dernière, le député d’extrême-gauche se rend dans de nombreuses universités depuis septembre 2023, souvent accompagné de Jean-Luc Mélenchon. Sous couvert de conférences thématiques, ce sont de réels meetings politiques en vue des élections européennes.

Ces conférences avec Louis Boyard sont quasi systématiquement organisées par l’Union étudiante, une association étudiante d’extrême-gauche et dont la porte-parole, Éléonore Schmitt, est incapable de qualifier le Hamas de groupe terroriste. Cette même porte-parole participe également à des conférences avec Raphaël Arnault, porte-parole de la Jeune Garde, un groupuscule ultra violent qui s’en prend régulièrement à nos militants. La Jeune Garde sert par ailleurs de service d’ordre à La France Insoumise, y compris lors de leurs meetings à l’université, empêchant ainsi aux militants de droite de s’y rendre.

Ces meetings politiques dans les universités, exclusivement réalisés par La France Insoumise, sont par ailleurs organisés dans un contexte où les différentes listes font campagne pour les élections européennes. Cela pose une question primordiale : les coûts des meetings politiques de LFI organisés à l’université sont-ils compris dans les frais de campagne ? Ce qui est certain, c’est que ce point doit rapidement être clarifié.

Enfin, ces meetings de LFI dans les facultés ont régulièrement pour thème le conflit israélo-palestinien et sont ouvertement hostiles à Israël. En témoigne le meeting sur la Palestine prévu ce jeudi 18 avril avec Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan à l’Université de Lille. Rima Hassan est notamment connue pour avoir admis que le Hamas mène une « action légitime » et tient des discours similaires à ceux des militants pro-Hamas.

Afin d’alerter sur l’instrumentalisation de nos établissements d’enseignement supérieur par Louis Boyard, Jean-Luc Mélenchon et l’Union étudiante, nos militants ont collé hier soir des milliers d’affiches dans toute la France. Cette nouvelle campagne d’affichage dénonce la propagande woke et islamo-gauchiste faite au sein même de nos universités par Louis Boyard et Jean-Luc Mélenchon.

Faisons interdire la réunion Pro-palestine de la France Insoumise avec Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan à l’Université de Lille !

Ce jeudi 18 avril 2024, la France Insoumise et l’association « Libre Palestine » organisent une conférence sur le campus Pont-de-Bois de l’Université de Lille.

Cette « conférence » a pour sujet l’actualité en Palestine. En vérité, elle sera l’occasion de faire un meeting politique contre Israël et en soutien à une certaine “résistance palestienne”. Pour rappel, Rima Hassan, en septième position sur la liste de la France Insoumise pour les européennes et militante palestinienne, a affirmé que l’action du Hamas est légitime.

De plus, l’association “Libre Palestine” a pour logo une Palestine englobant l’entièreté de l’Etat hébreu, marquant clairement la volonté de l’effacer de la carte.

L’UNI Lille a alerté le préfet du Nord et l’administration de l’université de Lille sur cette conférence et l’idéologie nauséabonde qui y sera répandue. Nous exigeons l’annulation de cette conférence.

Signe notre pétition pour faire interdire cette conférence !

La sélection à l’Université, gage d’une excellence universitaire : Débat sur les blocs de compétences à l’Université de Lille

Ce jeudi 11 avril à 13h, un rassemblement organisé par l’UNEF et l’Union Étudiante s’est tenu devant le siège de l’Université de Lille. La vingtaine d’étudiants présents réclamait la fin des blocs de compétences (BCC), qui regroupent chacun plusieurs enseignements, dans la notation des étudiants. Ils leur reprochent de ne pas se compenser entre eux et d’être un facteur d’échec là où une moyenne générale serait plus favorable aux étudiants. Derrière cette revendication, se cache la volonté de supprimer la sélection à l’Université de Lille. Cet objectif clairement assumé de la part des organisations d’extrême gauche vise à ce que tous les étudiants puissent accéder à l’année supérieure même en ayant de mauvais résultats.

L’UNI Lille tient à rappeler l’importance de la sélection à l’Université qui est indispensable au bon fonctionnement du pays. En plus de transmettre du savoir, ainsi que d’en créer, l’enseignement supérieur se doit de répondre aux besoins de la société et de récompenser les étudiants méritants. Ainsi, il est alors normal et souhaitable que le passage d’une année à l’autre se fasse sous réserve de résultats corrects, et de l’obtention de compétences. Dans ce cadre, les blocs de compétences sont alors  pertinents et permettent de garantir une excellence universitaire.

En supprimant la sélection, comme le souhaitent l’UNEF et l’Union Étudiante, tous les bacheliers accéderaient à l’Université, tous obtiendraient une licence et un master, ayant pour conséquence une chute de la valeur des diplômes, et un bien trop grand nombre de diplômés pour le nombre de postes à pourvoir, faisant ainsi exploser le chômage.

Nous sommes pour un élitisme républicain indissociable de la promotion sociale. Si nous délivrons le même diplôme à tout le monde, nous ne sommes pas justes envers les étudiants s’étant donné tous les moyens pour réussir, car cela dévaloriserait le diplôme qu’ils ont mérité. Nous voulons une université d’excellence, et non pas une université du nivellement par le bas et de l’égalitarisme.

L’UNI Lille félicite le conseil de formation et de vie universitaire (CFVU), ainsi que la présidence de l’Université de Lille pour leur récente décision de maintenir ce système d’excellence.

Réaction au communiqué de France Universités sur l’antisémitisme: stop aux « coups de com », place aux actes !

« Les établissements d’enseignement supérieur se mobilisent de la manière la plus ferme qui soit. » Voici les propos tenus par Guillaume Gellé, président de France universités lors de son audition le 10 avril 2024 par la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat à propos des actes antisémites dans les universités. Il est temps que ces beaux parleurs se confrontent à leur bilan.

Pour sa dernière université d’été, Jean-Luc Mélenchon invitait le rappeur Médine (auteur d’un tweet antisémite). Le président de la France Insoumise et Louis Boyard sont vent debout contre Israël et le « génocide » à Gaza. Derrière cette soi-disante défense du peuple palestinien, se cache en réalité la défense du Hamas et une haine du peuple israélien. Les universités ont-elles interdit Monsieur Mélenchon et Monsieur Boyard lors de leur « tournée des facs » ?

Faisons de même avec les associations étudiantes. Des dizaines de conférences et d’assemblées générales sont organisées par l’UNEF, l’Union étudiante, le Poing levé, le NPA (pour ne citer que les principaux) en soutien au peuple palestinien. Examinons le sous-texte : Éléonore Schmitt, porte parole de l’Union étudiante, est incapable de qualifier le Hamas de groupe terroriste. Le NPA ne cachait pas leurs ardeurs en octobre dernier contre Israël en concluant leur communiqué par le terme « intifada ». Le Poing levé, collectif jeune de Révolution permanente, refusait de participer à la marche contre l’antisémitisme d’octobre. Malgré tout cela, ces organisations restent présentes dans nos universités, continuent d’être subventionnées par elles, et siègent au sein des conseils universitaires.

Le résultat est le suivant : des tags antisémites sont inscrits sur les murs ; seuls les discours pro-palestinien et pro-Hamas sont autorisés sous peine d’être éjecté ; seuls des drapeaux palestiniens peuvent être brandis au sein des bâtiments ; seuls les juifs et chrétiens doivent cacher leur religion sous peine d’être fichés, intimidés ou pris pour cible.

Face à cela, quelles mesures sont prises par les universités pour endiguer cette haine réelle et présente ? Aucune. Non seulement il y a un laxisme des universités, mais de surcroît servile envers ces organisations de gauche. L’UNI demande des actes et non de simples communiqués de presse appelant au calme, au civisme et au respect de la laïcité. L’UNI demande à Monsieur Guillaume Gellé, à Madame Retailleau et aux présidents d’université concernés de prendre de réelles mesures et prises de position contre les personnalités publiques et les associations qui promeuvent la haine des juifs et le soutien à des groupes terroristes.