Nouveau blocage à Rennes 2 : une brutalité croissante et une administration inexistante

Par UNI Archives

Le 13 décembre 2018 à 8h31

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A Rennes, les blocages et les dégradations des facs et des lycées se poursuivent. Depuis le 13 octobre, la situation ne s’améliore guère et fait monter, une fois de plus, les tensions au sein des établissements.

Il faut rappeler que les blocages sont interdits par la loi. Nul n’a le droit d’empêcher les étudiants et les personnel d’aller sur leur lieu de travail et de circuler librement. Les barrages pénalisent et mettent en danger les études. L’UNI demande que ces libertés soient respectées.

Malgré de nombreux mails, il apparaît que le président refuse de faire intervenir les forces de l’ordre, en prétextant notamment un contexte national tendu. Ainsi, il se réfugie derrière des événements nationaux et indépendants pour justifier sa position. En effet, au printemps 2018, sa posture avait été la même face aux blocages. Il multiplie les déclarations floue dans une position d’équilibriste, mais aucun acte : la paralysie se poursuite, étudiants et lycéens paieront le tribut.

Afin d’assainir la situation, le président a invité les étudiants à se rendre à l’AG. De cette manière, il confie le maintien de l’ordre public à l’université aux étudiants. En se chargeant de la responsabilité des événements, il néglige la mission dont le charge la loi.

L’UNI demande la mise en place d’un vote électronique sur une motion contre les blocages et pour l’intervention des forces de l’ordre. En outre, nous invitons les étudiants à se rendre et à s’exprimer à l’AG prévue ce 13 décembre à 10h. Nous invitons également les étudiants à dénoncer les blocages par tout moyen, notamment sur les réseaux sociaux, afin de sensibiliser l’opinion.

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