Nouveaux soupçons de licenciement contre Eric Zemmour : Défendons la liberté d’expression !

Par UNI Archives

Le 4 juin 2012 à 10h55

UNI

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Le 26 mai 2012, soit moins de deux semaines après l’investiture de François Hollande, un possible licenciement du célèbre chroniqueur de droite d’RTL, Eric Zemmour, est annoncé.

Évidemment, l’accès de la gauche au sommet du pouvoir n‘est pas étranger à cette décision. Déjà, durant la campagne, le directeur du Figaro, Étienne Mougeotte, a été prévenu qu’en cas de succès électoral de François Hollande il serait sur la sellette. Marque d’un sectarisme qui n’étouffe pas que la presse, le candidat socialiste avait aussi annoncé le déboulonnage d’un certains nombre de hauts fonctionnaires, et selon ses propos seuls ceux « qui sont loyaux n’ont pas à s’inquiéter ».

Cependant, le cas d’Eric Zemmour présente une caractéristique de nature à rendre encore plus inquiétante la gouvernance Hollande. L’écoute auprès du pouvoir que recueillent désormais des associations satellites du parti socialiste contribue à instaurer en France une véritable police de la pensée. Des associations comme « SOS Racisme », dont les membres fondateurs sont notamment les socialistes Julien Dray ou Harlem Désir, ou encore le « Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples » (MRAP) exercent sans relâche une pression judiciaire sur ceux qui ne pensent pas comme eux.

A l’égard d’Eric Zemmour, ce travail de sape s’est déjà soldé par un échec. En effet, le 18 février 2011 le Tribunal correctionnel de Paris n’a pas retenu l’accusation de « diffamation en raison de l’origine ou de la race ». Cependant, pour contourner le risque d’un nouveau désaveu judiciaire, ces associations entendent profiter des opportunités que leur offre la prise de pouvoir de François Hollande. Ainsi à peine François Hollande fut-il en fonction que le « MRAP » et « SOS Racisme » se sont empressés de dénoncer les soi-disant propos « racistes » et « machistes » du chroniqueur à l’égard de la nouvelle ministre de la Justice, Christiane Taubira.

Plutôt que d’intenter des procès, le « MRAP » et « SOS Racisme » se contentent désormais de se livrer à de véritables chasses aux sorcières au nom du politiquement correct. Pour cela, ils comptent sur la bienveillance des médias, ainsi que sur l’aide du gouvernement socialiste prompt à faire pression sur les patrons de presse afin d’obtenir la mise au placard des journalistes ou éditorialistes qui déplaisent au pouvoir.

Il n’est donc pas surprenant, simplement très inquiétant, de constater la concomitance entre l’élection de François Hollande, les dénonciations du « MRAP » et « SOS Racisme » et … le probable licenciement d’un chroniqueur libre penseur.

Ne laissons pas le « MRAP » et « SOS Racisme » bâillonner ceux qui pensent différemment. Contre le politiquement correct, défendons la liberté d’expression. Faisons-nous entendre en signant et en faisant signer cette pétition utile au maintien de nos idées et de nos valeurs dans l’espace médiatique.

Nous adresserons cette pétition au directeur de la rédaction de RTL.

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