Nouvelle prise en otage des étudiants de l’Université Toulouse II

Par UNI Archives

Le 8 mars 2009 à 15h26

Image Nouvelle prise en otage des étudiants de l’Université Toulouse II

Je partage l'article

Et c’est reparti pour un blocage de plus au mirail !


Menée par l’AGET FSE, une minorité d’étudiants a voté le blocage de l’université jeudi dernier en AG et des étudiants n’ont pas hésité à bloquer l’Université Toulouse II le Mirail dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu’un concours organisé par l’IFRASS (Institut de Formation Recherche Animation Sanitaire et Social) devait se tenir dans la matinée du samedi 7 mars 2009 dans les locaux de l’Université.

Malgré des négociations entre le comité de lutte et la direction de la fac, cette dernière n’a pas été en mesure d’obtenir des conditions de sécurité minimales nécessaires à la tenue de ce concours, les issues de secours étant bloquées.
De plus, compte tenu de la violence des étudiants grévistes à l’encontre de l’étudiant lambda ayant payé ses droits d’inscription et voulant simplement aller en cours, il paraissait difficile d’assurer la sécurité des candidats (entre 1000 et 1800 selon les sources) à ce concours.

De surcroit de cette minorité d’étudiants bloqueurs, des groupes de personnes autonomes ont d’ors et déjà investi l’université et commencé à dégrader les bâtiments, notamment en écrivant sur les murs des locaux.

L’UNI Toulouse dénonce ces actes inadmissibles qui ont pour résultat de casser le service public et de priver les étudiants de leur liberté d’étudier. L’UNI Toulouse considère en effet que la liberté d’étudier n’est pas négociable et condamne toute violence faite à l’égard des étudiants majoritaires voulant travailler.

Une pétition sera prochainement mise à disposition sur le site internet de l’UNI, « Contre le blocage de la faculté du Mirail ».

Thomas Bertrand

Les articles que vous risquez d'apprecier...

Article lié -

L’UNI devant Sciences Po pour dénoncer la venue de Jean-Luc Mélenchon

Article lié -

Européennes : les sections organisent des conférences avec les différents partis

Article lié -

État actuel de l’Université : censurer l’UNI plutôt que de confronter ses idées