Par UNI Archives
Le 29 décembre 2009 à 11h42
Article in D.N.A. de Célia SAMPOL du 28 mai 2009
« On l’ignore souvent : le Parlement européen est le plus gros employeur d’interprètes et de traducteurs du monde. Le tiers du budget est d’ailleurs consacré à ce qui, sans eux, serait une tour de Babel.
Le Parlement travaille avec 23 langues officielles ce qui donne 506 combinaisons linguistiques possibles. Pedant les sessions plénières à Strasbourg, un millier d’interprètes de conférences, habilités à traduire en direct les débats (contrairement aux traducteurs qui travaillent sur une matière écrite) sont nécessaires.
Cette situation peut âraître aberrante. Par exemple, l’ONU qui réunit tous les Etats de la planète ne reconnaît que six langues officielles (arabe, chinois, anglais, espagnol, français et russe) contre 23 à l’UE.
Mais cette apparente cacophonie linguistique reflète aussi la volonté politique à la base de la construction européenne : unir sans uniformiser en gardant toutes les identités culturelles.
C’est aussi une volonté de transparence et d’égalité démocratiques : du côté des citoyens, le travail de l’Union doit pouvoir être compris par tous, quant aux députés, il ne serait pas équitable d’imposer comme critère d’éligibilité de maîtriser une langue étrangère, si ce n’est plusieurs.
Mais dans les faits, l’anglais domine de loin, même si les rapports, textes et interventions sont traduits dans tous les idiomes officiels de l’UE. Et la part du français recule au fur et à mesure que s’élargit l’UE.
Les députés et fonctionnaires d’Europe centrale et orientale sont surtout anglophones, de même que les Roumains surtout représentés à Strasbourg par les jeunes générations qui ont abandonné la traditionnelle étude du français au profit de l’anglais. Et dans les couloirs et les bars parlementaires, les interprètes ne sont plus là pour prêter main forte…
L’anglais est aussi la principale « langue-pivot » : une langue peu parlée est d’abord traduite par l’interpète en anglais et ensuite retraduite dans une autre langue. Par exemple, le letton est traduit en anglais et de l’anglais en grec, magyar ou slovène…
Par aileurs, le Parlement européen utilise trois alphabets : le latin, le grec et, depuis 2007, le cyrillique pour les Bulgares. »
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