Premier bilan du macronisme en action (II) : quelques satisfactions et de nombreuses questions

Par UNI Archives

Le 1 octobre 2017 à 9h25

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Les premiers mois de la nouvelle présidence ont été l’occasion de constater encore une fois à quel point les médias sont capables de vouer aux gémonies ce qu’ils ont porté aux nues.

MACRON a bénéficié de la propagande continue et efficace des journaux écrits et télévisuels, de l’ensemble des réseaux Internet contrôlés par les grands groupes détenus par les soutiens idéologiques et financiers du candidat de “l’autre gauche”, celle qui a fait sienne l’europtimisme, la mondialisation, l’immigration, la fin des nations, l’ouverture béate au monde et la culpabilité éternelle du monde blanc, hétérosexuel et chrétien.

Son élection fut un maelström inédit, tant au niveau de ses conséquences que de ses origines. Le vieux monde politique a été balayé et avec lui certaines pratiques archaïques. On nous a soûlé de commentaires dithyrambiques sur les premiers pas “jupitériens” du nouveau locataire de l’Elysée : à les croire, dans ce pays au laïcisme tatillon, nous assistions quasiment aux exploits du Messie revenu nous sauver. Les trémolos dans la voix des commentateurs actuels effrayèrent tous ceux qui ont entendu des extraits de certains journaux soviétiques ou hitlériens remplis de propagande idolâtre.

Et puis, parce que le représentant du “monde d’Après” ne provoquait pas les crises de joie et de dévotion espérées, les tenants de la bien-pensance ont été autorisés à porter la contradiction à leur champion décevant. Il fallait le rappeler à l’ordre : “ils” avaient choisi un homme providentiel chargé de faire survivre la “gôche” béate, ils ne voulaient pas de ces timides réformes promises et qu’il a l’outrecuidance et la “niaiserie” de vouloir mettre en œuvre ! “Ils” avaient la mission de recadrer rapidement le porte-faix du camp du Bien !

Heureusement pour nous, il semble bien que le nouveau locataire de l’Elysée ne tient aucun compte des remarques de ces gens-là : aussi muet avec la presse que son prédécesseur avait pu être loquace, il maintient un cap plus réaliste et pragmatique que prévu. Le soulagement est réel pour ceux qui voyaient en lui un HOLLANDE 2.0.

Certains de ses ministres disent et proposent même des choses utiles et intelligentes : le nouveau ministre de l’Education nationale nous réjouit quand il attaque de front les syndicats pédagogistes et qu’il réfléchit sans à priori aux réformes indispensables au redressement de l’Instruction publique française…
Le ministre de la Justice paraît vouloir rétablir l’échelle des valeurs dans ce ministère régalien où la victime devenait coupable d’être agressée par des voyous opprimés par la Société. La raison revient petit à petit au fur et à mesure que les amis de Madame TAUBIRA sont remplacés, comme par hasard.

Restent de nombreuses questions en suspens, entre autres : comment faire diminuer le chômage de masse ? Comment réformer les formations professionnelles pour faciliter l’insertion professionnelle et accélérer l’embauche des jeunes diplômés ? Comment assurer la sécurité des Français à l’heure du terrorisme islamique et de la communautarisation agressive de notre société ? Comment apaiser le climat social et intellectuel du pays, qui s’abrutit dans des débats stériles et dédaignent les vrais enjeux du futur ? Comment rendre aux Français la joie et la fierté d’être français à l’heure de la mondialisation débridée ?

Autant de questions que la Droite française a le devoir d’analyser et auxquelles elle doit répondre urgemment et intelligemment…

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