Prise d’otage des étudiants Rouennais

Par UNI Archives

Le 26 octobre 2007 à 16h18

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Hier, 25 octobre, la tenue d’une Assemblée Générale d’information à propos de la loi d’autonomie des universités, ne pouvait se faire sans la présence de militants de l’UNI-Rouen pour défendre les intérêts de la communauté universitaire favorable à la réforme de l’Université.
Principalement, les meneurs des débats étaient des militants du syndicat d’extrême gauche SUD-étudiant. Inutile de préciser la présence d’intervenants issus exclusivement des syndicats marxisants. Plus étonnant encore, certains militants de l’UNEF-Rouen, en scission ouverte avec l’UNEF nationale.

Ainsi, l’Assemblée générale composée d’étudiants de l’UFR de lettres, sciences humaines tout comme l’UFR psychologie, sociologie, science de l’éducation s’est déroulée afin de discuter de l’avenir du mouvement social étudiant qui est en train de se construire nationalement en réponse à la loi sur l’autonomie des universités.

Le bilan de cette assemblée générale semble ahurissant. Les étudiants présents semblent engagés à rentrer dans une lutte contre la loi Pécresse. Après un vote, la grève a été votée majoritairement.
Comment une minorité peut parler et décider au nom de l’ensemble de la communauté universitaire ? Afin de compléter cette grève, une occupation d’un amphithéâtre dès le soir à 18h00. Elle servira à bâtir ce mouvement, à apporter des idées de luttes et à ouvrir un large dialogue sur les revendications et les réactions face aux lois. Le blocage a lui aussi été voté, il prendra effet vendredi 26 octobre.

Face à une minorité agissante, le Président de l’Université de Rouen a pris la décision de fermer les université de Sciences et de Sciences Humaines. Toutefois, l’UNI s’insurge contre une minorité agissante qui prend en otage les étudiants en obligeant le Président de l’Université de prendre une mesure qui va à l’encontre de ses obligations de continuité du service public.

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