Remarques liminaires sur l’actualité (II)

Par UNI Archives

Le 10 septembre 2015 à 11h23

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1. Emploi et insertion professionnelle

La rentrée universitaire bat son plein dans les différents établissements français, que ce soient les universités stricto sensu ou les établissements post-bac.

Il est peut-être temps, dans ce contexte, de savoir quelles sont les chances d’insertion professionnelles des différentes filières d’enseignement !

Sait-on que, dans la majorité des cas, les titulaires de maîtrises et plus de sciences humaines n’ont toujours pas de contrat après un an de recherche dans plus de 60% des cas ? Que les mêmes sont encore plus de 35% dans ce cas après deux ans et demi de recherches (plus ou moins actives, c’est vrai…) ?

Que les titulaires de diplômes de sciences exactes ou dures ne sont que 25% dans le premier cas et à peu près 10% dans le second ?

Que les étudiants des filières professionnelles sont déjà embauchés dans plus de 90% des cas avant la fin de leur cursus ? Que plus de 500.000 postes restent à pourvoir chaque année dans les métiers à formations courtes ou manuels ?

Que la France est l’un des pays où le taux d’insertion professionnelle des jeunes est le plus mauvais de toute l’Union européenne ?

Que ces chiffres et grandes masses sont publiés par le ministère de l’Education nationale, qui ne semble pas réagir beaucoup pour améliorer la situation ?

Que de plus en plus d’initiatives privées ou semi-publiques se développent pour pallier aux carences et à l’inefficacité de notre école pour former des salariés et fournir les filières en manque de main-d’œuvre ?

Que de plus en plus nombreux sont les diplômés du supérieur à fuir le pays pour rallier des cieux plus favorables à l’embauche et à l’esprit d’entreprise, pendant que nous accumulons les populations en échec et les salariés de filières sinistrées ?

2. “Migrants”

L’actualité fait froid dans le dos, avec les conflits en Irak et en Syrie, en Lybie et en Erythrée, au Sud-Soudan et dans l’arc saharien.

Les “migrants”, cette masse de réfugiés politiques ET économiques indistincte et pléthorique, affluent sans discontinuer, par milliers maintenant, dans des pays asphyxiés (Grèce, Italie…) ou débordés (Hongrie, Autriche, Allemagne). Avec cette question essentielle : que faire d’eux ? Comment gérer leur arrivée, les nourrir, les loger, leur assurer une existence convenable dans des pays déjà en proie au chômage, à la crise identitaire et sécuritaire, aux problèmes de cohabitation entre autochtones et allogènes de plus en plus nombreux ?… L’exaspération est palpable dans de nombreuses régions, où les autorités et la population n’en peuvent plus de subir ce qui est, de fait et quoi qu’en disent les bonnes âmes bien au chaud dans leurs duplex cossus, une véritable invasion. Invasion, oui, d’autant plus difficile à supporter qu’elle correspond à une peur indicible de voir disparaître notre civilisation, notre identité, notre culture et nos coutumes et traditions, nos langues…

D’aucuns comparent déjà ces flux aux invasions barbares des IVème et Vème Siècle après JC, car les conséquences à venir seraient catastrophiques selon les oiseaux de mauvaise augure…

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