Les derniers événements parisiens ainsi que tous les attentats et les guerres qui se développent autour de notre continent doivent nous servir à prendre conscience que le village-monde, si tant est qu’il ait existé un seul jour, a disparu.
Voyager est redevenu dangereux. La rencontre avec l’autre est redevenue une vraie confrontation, un véritable choc entre tout ce qui nous constitue, nous Européens, et eux, tous les autres, venus du monde entier.
Notre civilisation, notre histoire, nos traditions, nos cultures politique et philosophique, nos êtres mêmes, sont autant de motifs de rejet et de sujets de répulsion de la part des autres, que leurs civilisations, leurs histoires, leurs traditions, leurs cultures politique et philosophique ont fait absolument différents et diamétralement opposés.
Depuis que les média mondiaux donnent à voir ce qui existe ici et là, permet à tous de mesurer les écarts existant entre les uns et les autres, la jalousie, l’envie, l’incompréhension et la haine se sont développées à notre encontre. Nous sommes devenus bien malgré nous (parfois fort justement ?) les symboles de la décadence, de la dégénérescence, des mutations fondamentales, des bouleversements radicaux, que des sociétés traditionnelles à fort caractère rural ne parviennent pas à supporter du fait de leur brutalité. Des réactions épidermiques cristallisent, les rancœurs se muent en haine, en envie d’en découdre, en volonté de violence. Elles sont alors le terreau idéal pour l’ensemencement des fondamentalismes religieux et des extrémismes politiques, qui se donnent à voir comme autant de défenseurs des valeurs d’antan, parées de toutes les vertus fantasmées.
Dans les mondes hindous et musulmans en particulier, l’influence et l’essor des nouvelles valeurs dites « occidentales », conspuées par toutes les autorités morales traditionnelles, engendrent des réactions quasi telluriques dans toutes ces sociétés. La confrontation entre l’ancien et le nouveau se fait dans le rejet, l’anathème et la violence.
L’eldorado européen concentre toutes les raisons de détestation : la différence de développement économique et social, la stabilité institutionnelle, les libertés individuelles et politiques, la paix intérieure depuis le début des années 1950, les perspectives de réussite personnelle sont autant de motifs d’un rêve qui demeurera pour beaucoup inaccessible.
La faillite des états issus de la décolonisation dans l’arc proche- et moyen-oriental, ainsi que l’enkystement du conflit israélo-palestinien, ont signifié, après la chute du Mur de Berlin, la disparition des dernières illusions laïques au sein des sociétés arabo-musulmanes. Les dictatures déboulonnées suite au Printemps arabe, ce leurre auquel les Occidentaux ont tant voulu croire, laissent derrière elles des champs de ruines absolus, où poussent maintenant toutes les folies fondamentalistes et criminelles. La Lybie, le Yémen, l’Irak et la Syrie sont pratiquement anéantis et d’autres pays vacillent, comme le Liban ou la Tunisie. L’arc sahélo-saharien est traversé par des hordes de bandits fanatisés, qui usent de la rhétorique islamiste pour multiplier les razzias et les saccages.
L’arme des migrants est utilisée avec une science étonnante par des voyous fondamentalistes pour déstabiliser des démocraties engoncées dans des débats pseudo-démocratiques, où la question du sexe des anges prend toute la place, alors que s’annonce à nos portes des menaces imminentes. N’imitons pas Byzance, voyons la vérité en face et reprenons en main notre destin. Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde, et parmi ceux que nous accueillerons, il faudra faire un tri sérieux, sévère, sans sentimentalité excessive. Malgré tous nos efforts, il demeurera toujours une forte majorité de la population mondiale qui ne nous comprendra pas et qui nous détestera pour tout ce que nous sommes et tout ce que nous représentons.
Et toujours rappeler à tous que cet accueil ne sera que provisoire, jusqu’à ce que les zones d’origine soient pacifiées et en précisant d’emblée que les retours seront inéluctables. D’ailleurs, ces pays devront bien être reconstruits, n’est-ce pas, et par qui d’autres, au premier chef, que leurs habitants ?
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