Les écoles maternelles ne seront pas débaptisées … pour l’instant.
Pour faire plaisir aux hérauts de la théorie du genre, le gouvernement et les parlementaires socialistes et écologistes multiplient les mesures et les annonces les plus farfelues : expérimentation à Saint-Ouen de crèches « neutres » sur le modèle suédois, introduction de l’éducation sexuelle à l’école dès 6 ans pour déconstruire les stéréotypes de genre, formation dès 2014 de l’ensemble des enseignants à la théorie du genre, mise en place de d’un séminaire gouvernemental sur cette question, etc…
Pour les partisans de cette « théorie », tout doit être « déconstruits », car les préjugés et les stéréotypes sont partout, y compris dans le terme : « école maternelle ».
Débaptiser les écoles maternelles, c’est le combat de Sandrine Mazetier, député socialiste de Paris. Après avoir appelé Vincent Peillon à s’engager fortement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes en remplaçant « école maternelle » ce nom « genré »́ par un nom neutre comme « école première » Sic !. Elle a déposé un amendement à la loi portant « refondation de l’école » pour obtenir par la loi ce changement de nom.
Heureusement, la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, grâce à l’action des parlementaires UMP et UDI, a rejeté hier cet amendement. L’école maternelle continuera à s’appeler ainsi … jusqu’à la prochaine la prochaine tentative de Sandrine Mazetier et ses amis.
Président de l’UNI et chercheur au CERU - Centre d’études et de recherches Universitaires. Auteur de "L’école malade de l’égalitarisme", et de "Radicalisation islamiste, la jeunesse prise pour cible" (à Paraître Octobre 2016)
Ancien membre du Comité consultatif auprès du Haut Conseil de l’Education - HCE.
Il contribue au site Atlantico et Figaro Vox.
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