Stop la grève : l’UNI en action

Par UNI Archives

Le 4 février 2009 à 19h33

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500-2.jpgLe jeudi 18 décembre, trois jours après l’annonce par le Ministre de l’Éducation Nationale du report de sa réforme et le blocage de l’ensemble des lycées d’Angers (privés comme publics), l’UNI et “Stop la grève”, comité à l’initiative de l’UNI, ont organisé un rassemblement, place du Ralliement, de plus de 250 personnes pour s’opposer aux blocages des lycées.


Imposés par la force ou au nom d’une démocratie qui voit le lynchage de tout opposant. C’est ainsi que les bloqueurs ont pu mener leur contestation contre une reforme déjà reportée. Le mouvement révèle alors son vrai visage : le retour sur le non remplacement de 13 600 postes d’enseignant dans l’enseignement secondaire. Et si les maitres avaient mis leurs disciples dans la rue afin de leur enseigner la pratique de la contestation contre le pouvoir en place ? Imitant les mouvements d’agitation que subit la Grèce. Impensable, neutralité du service public oblige.

Et pourtant, au lycée Joachim du Bellay, le proviseur mis à disposition apprentis contestataires peintures et tissus pour fleurir les cortèges de l’après midi contre la « casse de l’Éducation Nationale ». Dans l’enceinte du lycée : atelier débats sur la réforme : Comment utiliser les locaux publics pour informer d’une réforme dont la substance n’a pas encore été révélée ? Neutralité du service public ? Pas vraiment.

On peut s’insurger contre l’attitude d’une Education Nationale qu’on sait leader du “toujours plus de financement” et “toujours moins d’efficacité”. Mais le cœur du problème est ailleurs. Quelle place pour les parents dans les activités de leurs enfants, dont ils sont responsables de l’éducation bien avant l’École de la Nation ? Il parait inimaginable de laisser son enfant mineur faire du feu devant son lycée et s’alcooliser dès 8 heures du matin. La responsabilité est bien du coté des parents.

Il est essentiel de redonner toute sa place à la famille dans l’éducation de ses enfants. C’est une place de premier ordre qui oblige à la transmission des valeurs de civisme et de responsabilité. Valeurs indispensables à la vie en société. Sans cette transmission, c’est l’équilibre même de la Nation qui est en périls.

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