Thierry Mandon, un novice à la tête d’un ministère qui s’enfonce dans la crise

Par UNI Archives

Le 17 juin 2015 à 10h37

UNI

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En ce premier jour du baccalauréat, les futurs étudiants apprennent déjà une mauvaise nouvelle, Thierry Mandon est nommé Secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et la recherche.

Le moins que l’on puisse dire c’est que le nouveau Secrétaire d’Etat ne s’est jamais trop intéressé aux sujets dont il aura la charge dans ses nouvelles fonctions.

Le Premier ministre et le Président de la République ont fait le choix de nommer un parfait novice à la tête d’un ministère qui s’enfonce dans la crise. Jamais la promesse de François Hollande de faire de la jeunesse sa priorité n’a été aussi lointaine.

Alors que le malaise se fait de plus en plus grand dans le milieu universitaire, que l’insertion des jeunes diplômés n’a jamais été aussi difficile, alors que les universités et les écoles viennent d’être spoliées de 100 millions d’euros, alors que les sélections arbitraires au sein des universités se multiplient, l’UNI regrette que le choix du Premier ministre ne se soit pas basé sur les compétences et l’expérience du nouveau Secrétaire d’Etat mais simplement sur sa proximité politique.

En effet les équilibres au PS semblent plus importants dans ces nominations que l’avenir du pays. Avec les nominations de Valter et Pinville, le gouvernement se « bunkerise » autour du dernier carré de fidèles à la politique de Valls et Hollande.

Une chose est désormais certaine : pour ce gouvernement, le mérite n’est un critère de sélection ni pour les étudiants et leurs bourses, ni pour les nominations ministérielles.

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