Toulouse I signe les trois premiers contrats de jobs étudiants à l’Université : l’UNI demande aux universités d’aller plus loin

Par UNI Archives

Le 30 janvier 2008 à 17h58

UNI

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L’université Toulouse-I Sciences sociales a signé, mardi 29 janvier 2008, avec trois de ses étudiants, les premiers contrats relevant de l’emploi étudiant dont les modalités ont été fixées par un décret du 26 décembre 2007, pris en application de la loi LRU . 12 autres contrats doivent être signés début mars; l’université compte en proposer environ 25 par an. D’une part, en utilisant tout ou partie de l’enveloppe de 260 000 euros, allouée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche au titre de la lutte contre l’échec. D’autre part, en réutilisant les 512 000 euros de budget qui étaient affectés auparavant, chaque année, à des vacations destinées aux étudiants. 500 moniteurs étaient rétribués via cette enveloppe.

l’UNI demande à l’université d’aller plus loin en allant au-delà des 25 emplois par an. Pour ce faire, l’Université doit puiser dans ses fonds propres et pas seulement dans l’enveloppe allouée par le ministère ou dans le budget destiné aux moniteurs. L’apport de fonds privées, que prévoit la loi LRU notamment au travers des fondations, représente des moyens supplémentaires permettant, entre autres, la création de jobs étudiants dans les universités.

Ce premier pas n’est pas suffisant aux yeux de l’UNI. Ces jobs étudiants sont réservés à des étudiants en master selon des critères de réussite aux examens et sur des critères sociaux. L’UNI estime que ceux-ci devraient être ouverts au-delà de critères sociaux à tous les étudiants. En effet, les étudiants des classes moyennes sont à plus d’un titre fortement pénalisés. Il n’y a aucune raison qu’ils soient écartés de ces emplois. Le décret, qui en exclu les classes moyennes, n’est pas dans la philosophie de la loi LRU. L’UNI demande la modification du décret en ce sens. A l’instar de ce que propose Toulouse I, ces jobs étudiants donnent la possibilité d’étendre les plages d’ouvertures des BU, d’organiser un meilleur accueil des étudiants, mais aussi d’aller plus loin comme le propose l’UNI. Ainsi, ces jobs étudiants permettraient la mise en place de bureaux de stages et d’insertion professionnelle performants, de bureaux des anciens élèves et d’un tutorat des étudiants de premières années ou encore de contribuer à l’entrée des universités dans l’ère numérique.

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