Université : un recours devant le tribunal contre le blocage

Par UNI Archives

Le 15 novembre 2007 à 19h26

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Le blocage a débuté, hier, à la fac de Lettres, Langues et Sciences humaines. Les étudiants qui protestent contre la loi Pécresse sur l’autonomie des universités ont laissé passer quelques-uns de leurs collègues, notamment ceux qui préparent le Capes ou l’agrégation, ou encore des étudiants de master 2 ou de licence pro. « Ceux qui ont un enjeu dans pas longtemps », notait un étudiant gréviste. Un petit groupe a préparé des affiches en attendant, notamment, l’assemblée générale prévue ce jeudi, à 13 h, en sciences et la manifestation de vendredi.

À l’inverse, le comité « Stop la Grève » s’est relancé sur Angers « suite au blocage de l’UFR de Lettres ». « Ceci dans le but de faire valoir la liberté d’étudier des étudiants angevins. « Stop la Grève » Angers rappelle l’illégalité la plus totale dans laquelle se trouvent les étudiants bloqueurs et demande au président de l’Université d’Angers de prendre ses responsabilités afin que cesse la prise en otage des étudiants », explique le comité dans un communiqué.

L’Uni, « la seule organisation à soutenir ouvertement la réforme et à s’engager contre le blocage des universités », annonce avoir déposé un recours en référé devant le tribunal administratif de Nantes, par le biais de l’un de ses responsables. Motif : « Une minorité d’étudiants réunis en assemblée générale a voté le blocage de l’UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines de l’Université d’Angers. Cette minorité agissante (composée également d’éléments extérieurs) […] entrave la liberté d’étudier de la majorité des étudiants de toutes filières. »

Ouest-France – jeudi 15 novembre 2007

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