Universités : réformer nos établissements pour accroître leur attractivité

Par UNI Archives

Le 18 novembre 2015 à 12h14

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Les universités françaises doivent aujourd’hui relever le défi de la compétition internationale, compétition qui se joue sur tous les continents, face à tous les acteurs de l’intelligence et de la recherche.

En effet, depuis une bonne trentaine d’années, l’enseignement supérieur et son corollaire, la recherche, sont devenus un secteur d’activités commerciales comme les autres, dans lequel les clients, les étudiants, viennent faire leurs courses de savoirs et de formations professionnelles. Cette tendance, regrettable ou pas, nous est venue du monde anglo-saxon, comme souvent lorsqu’il s’agit de libéraliser une activité humaine.

Que l’on soit pour ou contre n’est malheureusement pas ou plus le problème : nos établissements sont comparés, évalués, classés, promus ou critiqués, dans des classements et des palmarès devenus annuels. Le classement de Shanghai en est un exemple.

Au sein de l’Université française, divisée en établissements mais encore considérée comme un ensemble national chapeauté par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, cette course au classement est mal acceptée par les cohortes syndicales, idéologiques et politiques qui la dirigent. Le marxisme pas mort des derniers illusionnistes démago ne leur fait admettre la réalité d’un monde universitaire ouvert et international qui les effraye.

Notre Mouvement, quant à lui, préfère regarder la réalité en face et considérer avec impartialité toutes les données du problème posé aujourd’hui à l’Université nationale.

Comment faire de nos établissements des références internationales ?

Comment attirer le plus grand nombre d’étudiants, en leur proposant une alternative crédible de formation francophone et latine distincte des standards anglo-saxons, et en promouvant le savoir et le savoir-vivre français ?

Comment attirer de même les chercheurs, en particulier francophones, pour concurrencer les laboratoires étrangers, en défendant et promouvant les domaines d’excellence français ?

Comment offrir à ces deux publics ou partenaires les moyens utiles à leur épanouissement et à leur réussite, en travaillant en harmonie avec les compagnies et les entrepreneurs de demain ?

Comment défendre nos réussites et éviter l’exode intellectuel et technologique que nous subissons depuis plus de trente ans, en proposant un cadre de développement économique repensé et allégé de toutes ses lourdeurs ?

Autant de questions qui se posent et auxquelles doivent répondre tous les acteurs de l’Education nationale et du monde économique, pour éviter la déliquescence française et favoriser une reprise économique réelle.

L’UNI, à son niveau et en partenariat avec les organisations scientifiques, patronales et syndicales, travaille d’arrache-pied depuis de longues années pour répondre à ces questions et enjeux.

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