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Cette fermeture temporaire n’arrangera évidemment en rien la situation aux abords de la faculté et ne fera pas partir les dealers et les migrants qui rendent le quotidien des étudiants, enseignants et des personnels administratifs invivable. Mais cette décision est révélatrice de la détresse dans laquelle se trouve l’université qui ne parvient pas à obtenir de réponses concrètes et pérennes de la part des pouvoirs publics. 

Le maire de Marseille refuse d’aider le président de l’université à sécuriser la place. Les abords et l’entrée de la faculté pourraient par exemple être aménagés de façon à mieux protéger les étudiants et les personnels dans leurs déplacements. La préfecture quant à elle se polarise sur une présence policière momentanée qui, même si elle est la bienvenue, ne résoudra en rien la situation à moyen et long terme. 

Pire encore : ces derniers semblent découvrir le problème, alors que les étudiants et l’UNI alertent depuis des années sur la situation. En 2018 déjà, nous faisions paraître un communiqué évoquant des rixes à la machette entre migrants à quelques mètres seulement de l’entrée de la faculté, rixes qui avaient conduit au confinement des étudiants. 

À l’époque, nos alertes n’avaient attiré que sarcasme et mépris de l’ancien président de l’université et de certains médias. Il est grand temps que toutes les parties prenantes se saisissent du problème à bras le corps.