Violences à l’université de Montpellier. Les responsabilités sont partagées, les sanctions doivent l’être aussi

Par UNI Archives

Le 29 mai 2018 à 10h13

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A la lecture du rapport de l’Inspection Générale de l’Administration de l’Education Nationale et de la Recherche (IGAENER), il ressort très clairement dans les conclusions, et dans tous les témoignages, que les responsabilités de ces évènements et des violences sont partagées par plusieurs acteurs de la communauté universitaire de Montpellier.

En effet, il est souligné dans le rapport que le Président de l’Université de Montpellier à fait preuve de négligence et d’un manque de discernement en obligeant la Faculté de Droit à accueillir les Assemblées Générales. De plus, au vu des tensions, manifestations et blocages de l’Université Paul Valéry tout laissait entendre qu’il pouvait y avoir des débordements.

Ensuite, le rapport souligne la responsabilité des représentants syndicaux, des étudiants de l’Université Paul Valéry et des personnes extérieures à la communauté universitaire, notamment en détournant l’objet initial de leurs réunions d’information, puis par des faits de violences, d’humiliations, de déstabilisations, de provocations commis par les occupants tout au long de la journée, allant même jusqu’à exclure physiquement les membres de la Faculté de Droit.

De plus, le rapport souligne le caractère totalement illégal de l’occupation d’un amphithéâtre par des étudiants qui ne sont pas de l’Université de Montpellier et par des personnes extérieures.

Enfin, les inspecteurs de la mission soulignent le refus du Préfet et de son directeur de cabinet de faire intervenir les forces de l’ordre au sein de l’université alors même que la situation était en train de dégénérer.

L’UNI condamne les violences perpétrées mais dans cette affaire les responsabilités sont partagées. Il est donc nécessaire que les sanctions disciplinaires, soient elles, aussi partagées entre tous les acteurs qui n’ont pas prit leurs responsabilités laissant ainsi la situation s’envenimer jusqu’à devenir inextricable. L’ex-doyen de la faculté de droit et le professeur poursuivi ne doivent pas être les seuls à porter le chapeau.

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