Y’a-t-il encore un chef au sommet de l’Etat français ?

Par UNI Archives

Le 19 décembre 2013 à 17h38

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La chancelière allemande, Angela MERKEL, entame son troisième mandat, suite à une réélection triomphale avec des résultats historiques pour la CDU, son parti.

Malgré l’obligation qui fut la sienne de négocier avec le SPD, les socialistes allemands, elle fait figure aujourd’hui de “Mutti” de l’Europe, la mère attentive d’un ensemble européen bien malade.

La tradition établie depuis le Général de GAULLE et Konrad ADENAUER veut que la première visite d’un chancelier allemand se fasse à Paris, afin de rencontrer l’homologue français. Tradition respectée. Tradition aujourd’hui augmentée du devoir de venir au chevet du plus malade des membres de l’Union européenne.

Car la France, depuis 2012, c’est HOLLANDE aux yeux du monde. C’est-à-dire la vieillerie démagogique, l’irréalisme économique, l’utopie sociale et la misère morale réunis ! Depuis le 6 mai 2012, c’est notre tombe que le vainqueur de hasard creuse avec obstination.

Un récent numéro de Valeurs Actuelles titrait que notre “Président” était le pire de la Cinquième République, et que rien ne sauvait son bilan de dix-huit mois de “règne”.

De fait, y’a-t-il encore un chef au sommet de l’Etat français ? Les mauvaises langues comme Ségolène ROYAL demandait justement, en 2011, ce que François HOLLANDE avait réalisé en 30 années de carrière politique. Personne ne put répondre à sa question, même pas lui… De la part de son ancienne compagne, et au-delà de son éventuelle rancœur, quel symbole !

A gauche comme à droite, mais de la part de la gauche c’est tout de même plus significatif, personne avant son élection n’exprimait d’opinion positive sur lui. Avant que DSK ne se noie dans ses turpitudes, pas un militant socialiste n’aurait misé un kopek sur sa tête ronde. Après, la séisme fut tel que n’importe qui de roublard pouvait gagner, ce qu’il fit.

Nous ne referons pas la campagne sarkozienne de 2012, mais tout de même, que de regrets, et en même temps que d’incompréhension devant cette vague anti-SARKOZY qui aurait fait élire même un poulpe mort : d’ailleurs, “Ils” l’ont élu, le poulpe.

Remarquez comme plus personne aujourd’hui n’avoue avoir voté HOLLANDE ; même parmi les adhérents du PS, la honte emporte le morceau. L’ombre de DSK revient parfois, voire celle de François MITTERRAND…

Avec HOLLANDE, le paquet-cadeau nous a révélé AYRAULT Jean-Marc, sinistre inconnu des bancs de l’Assemblée nationale, maire de Nantes depuis trente ans, second couteau fidèle, apparatchik madré de la rue de Solferino : l’ancien Premier secrétaire avait besoin d’un second lisse, celui-là il l’a trouvé ! Mais question autorité, niente, nada, nothing, nichts… A président tout mou, premier ministre transparent, méprisé par les ministres, son parti, ses alliés, les partenaires sociaux et pratiquement tout ce que compte Paris de décideurs !

Sans autorité, sans programme réel (car les 60 promesses sont un horrible catalogue des vieilles lunes socialo-communistes et libertaires dépassées…), les deux tenants de l’Etat français enchaînent mesures ruineuses, contre-productives et archaïques. Le monde entier est effaré par l’enfilade continue de perles, de bourdes, de reniements, de tâtonnements, de fautes, d’erreurs et de vexations subis par notre duo de choc et ses sous-fifres. Florange ? l’Europe ? Les Relations franco-allemandes ? La place de la France dans le monde (Mali excepté…) et face aux membres du Conseil de sécurité ? Les politiques économique, sociale, budgétaire, militaire, sécuritaire, judiciaire, morale, éducative, associative, patrimoniale de l’Etat ? Fiascos, fiascos, fiascos, fiascos…

Pendant ce temps-là, le Royaume-Uni se redresse, et l’Espagne, et l’Italie, et même la Grèce, soutenus par une Allemagne qu’un courageux Gerhard SCHRÖDER, socialiste de son état, a mis sur la voie du redressement continué par une Angela MERKEL prudente, sûre d’elle, acclamée par son peuple et enviée par l’Europe et le monde entiers. Une femme de convictions et d’autorité en somme.

Magnifique exemple de femme forte pour les féministes de la Rive Gauche…

Nous, pauvres Français, nous avons François, ce gars sympatoche, souriant, heureux d’être là, profitant de tous les avantages du poste et fier d’être ainsi entré dans l’histoire de la Cinquième République. Seulement, pour ce qui est d’avoir un chef…

Qu’aux Municipales et aux Européennes, la sanction soit phénoménale : aurait-il alors l’étoffe suffisante pour tirer les conséquences du discrédit et se retirer ? N’est pas De GAULLE qui veut -et qui peut…

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