L’UNI vent debout contre l’écriture inclusive à l’université Clermont Auvergne

Par UNI Clermont

Le 22 juin 2022 à 11h28

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Le 24 juin 2022, le Conseil d’Administration de l’Université Clermont Auvergne devra se prononcer à propos de l’adoption d’une “Charte pour une communication inclusive à l’UCA” qui porte donc sur la modification des moyens de communication internes à l’Université.

Cette charte a pour projet d’imposer l’usage de l’écriture inclusive à l’Université, impliquant l’introduction du “point médian” et de la “barre oblique”, contrevenant à l’avis de l’Académie Française. L’Université poursuit un « un objectif de non-choix entre le féminin et le masculin et de non- catégorisation des personnes selon leur genre ». Cet objectif clair de faire disparaître le masculin et le féminin est une ultime preuve de la volonté déconstructiviste de l’idéologie wokiste. Ce projet va encore plus loin dans son absurdité en promouvant une vision égalitariste au-delà même du langage écrit, et incite « à communiquer par oral sans biais de genre ». Il s’immisce également dans les représentations, en imposant des règles relatives aux apparitions et tenues des hommes et des femmes sur les images circulants au sein de l’Université, et intimant à « éviter de représenter les femmes dans des positions statiques, rêveuses ou passives et les hommes dans des attitudes concentrées, dynamiques et assurées », « éviter également de représenter des rapports de domination hommes/femmes : ne pas représenter un homme qui montre et une femme qui regarde ; un homme debout et une femme assise ; un homme au premier plan et une femme au
second », « dans l’ensemble des visuels, il faut veiller à représenter de façon égalitaire les différentes ethnies, morphologies, genres et orientations sexuelles » : l’idée n’est ainsi plus de communiquer avec les étudiants, mais avec des communautés qu’il convient de traiter différemment.

Les étudiants ne devraient pas avoir à subir les caprices de quelques militants qui ne cherchent qu’à véhiculer leur idéologie anti-française en détournant notre langue qui pèserait davantage sur la compréhension et l’apprentissage des étudiants étrangers, et atteints de dyslexie.

Cette charte ne vise en aucun cas à améliorer ou développer l’égalité homme/femme, elle n’est qu’un prétexte pour faire avancer l’idéologie d’une minorité de militants d’extrême- gauche à l’Université. C’est le sens de notre pétition contre le wokisme, l’écriture inclusive et la censure du mois de février dernier qui avait recueilli plus de 12 000 signatures.

L’UNI appelle donc les administrateurs à s’opposer à ce projet en votant contre l’adoption de cette charte.

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